Dynamobile est orienté autour de trois thèmes:
- l'environnement et la santé: qualité de l’air et du cadre de vie,
- la mobilité: souplesse du mode de déplacement et autonomie,
- l'Europe: prise en compte du vélo dans la politique des déplacements.
Dynamobile présente l'usage du vélo, complémentaire des transports en commun, comme une alternative constructive aux engorgements et aux dangers de la pratique actuelle de déplacements. Aujourd’hui, la trop grande circulation motorisée a des conséquences négatives par les diverses pollutions, l’effet de serre et le gaspillage des ressources (entre autres d'énergie). Le nombre de victimes de la route est trop élevé. Le stress quotidien, le bruit, la place prise par l’automobile (en particulier l’envahissement des villes) sont des facteurs qui amoindrissent la qualité de la vie. Ces nuisances sont reconnues et commencent à être combattues dans diverses régions du monde. Dynamobile plaide pour le vélo comme moyen de déplacement utilitaire et pas seulement de loisir. Il faut préférer son usage à celui de la voiture chaque fois que c’est possible, car c’est bon pour la santé du cycliste, qui se maintient en forme et subit moins de stress; et la santé collective car rouler à vélo plutôt qu’en voiture réduit la pollution atmosphérique.
Le vélo doit pouvoir être utilisé quotidiennement, et aussi pendant les vacances. Les vacances ne doivent pas être synonymes de files sur des autoroutes et de déplacements en masse le plus loin possible, mais avant tout d'agrément, de découvertes: à vélo, on voit, on sent, on découvre. Dynamobile prône une utilisation plus rationnelle des investissements publics en matière de mobilité plutôt que des dépenses massives réservées à des grands travaux routiers:
Des itinéraires cyclables peuvent orienter le cycliste en lui proposant des trajets sûrs, et des réaffectations de sites aux déplacements doux, à l'abri du trafic, comme le réseau RAVeL en Wallonie (Réseau Autonome des Voies Lentes) doivent permettre des liaisons efficaces (avec peu de dénivelés). Mais les aménagements locaux pour sécuriser le trajet vers l'école ou les lieux de loisirs sont primordiaux pour permettre l'usage du vélo.
Le mouvement de redécouverte du cyclisme étant général, il est intéressant de maintenir et renforcer les contacts avec les associations d’autres régions d’Europe.
Dynamobile veut convaincre de la nécessité de développer une politique concertée en matière de contrôle de la pollution et de promotion des déplacements doux dans tous les pays européens: les problématiques de la mobilité et de la pollution atmosphérique dépassent les frontières.
Il s’agit aussi de prôner une Europe respectueuse des individus, et non centrée uniquement sur les échanges économiques. Il faut être attentif à la qualité de vie des citoyens en ville et dans les régions, et à des développements qui garantissent la mobilité locale et quotidienne de tous. Concrètement, il faut privilégier le développement du rail et de déplacements qui lui sont complémentaires, et dénoncer toute politique qui accroît le trafic routier et autoroutier.
Actuellement, le transport des cyclistes avec leur bicyclette pose problème, en particulier sur les trains internationaux. Il est étonnant de constater qu'en même temps qu'est proclamée la "libre circulation des personnes et des biens" par dessus les frontières de l'Union européenne, deux compagnies de chemins de fer, la SNCB et la SNCF créent un système de trains à grande vitesse - Thalys - où l'embarquement des vélos non démontés est interdit.
Dynamobile permet de tester des propositions d'itinéraires cyclables européens ou transfrontaliers.